Egypte : un pas en avant et deux pas en arrière

Après la mort d’une jeune fille au cours d’une excision, le parlement égyptien promit de condamner plus sévèrement ces procédures de MGF jugées illégales.

Quelques semaines après que le parlement opta pour des condamnations plus sévères, un député se prononça en faveur de l’excision de toutes les femmes en Egypte : Elhamy Agina défendit en effet ce rituel cruel avec pour justification que « Les femmes doivent accepter la MGF afin de réduire leur libido et de correspondre aux hommes dont la sexualité est plus faible. 

Agina n’est pas le premier membre du parlement égyptien à défendre la MGF et le gouvernement échoue ainsi à protéger la santé des femmes.

La fin de la MGF ne sera possible que si l’on explique en quoi elle représente un crime. Nous demandons donc de nouveau au parlement égyptien de choisir ses membres avec prudence, de mettre ces derniers au courant des dangers de la MGF et de transmettre le bon message à la population c’est à dire que la MGF est un crime!

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