Aujourd’hui, en chiffres absolus, on observe que jamais auparavant autant de personne n’ont su lire et écrire. Cependant, encore au moins 14% des adultes sont analphabètes.
En 2015, 58 millions d’enfants et 63 millions d’adolescents n’avaient pas accès à l’école primaire ou secondaire et ne savaient ainsi ni lire, ni écrire. (Plus de détails ici dans le rapport de la formation de l’UNESCO)
9 des 10 pays ayant le taux d’analphabétisme le plus élevé au monde se trouvent en Afrique et près des deux tiers des 781 millions d’analphabètes du monde sont toujours des femmes.
En Afrique Subsaharienne, une femme sur deux ne sait ni lire, ni écrire. J’étais une de ces femmes et je sais bien ce que veut dire ne savoir ni lire ni écrire : j’ai dû apprendre ces compétences essentielles une fois adulte, ce qui fut très difficile.
C’est pour cette raison qu’à l’avenir, je veux m’engager afin que tous les enfants en Afrique, et particulièrement les filles, apprennent à lire et à écrire. En effet, les femmes et les hommes éduqués, capables de lire et d’écrire ne mutilerons pas leurs enfants. L’éducation est essentielle dans la lutte contre la MGF, c’est une certitude !
Waris Dirie
